En février 2019, en l’espace d’une nuit, quatre centres de radiologie de Loire et de Haute-Loire - Monistrol, Yssingeaux, Rive-de-Gier et La Talaudière - ont été dépouillés de cinq échographes. Malgré les systèmes d’alarme et d’antivol, les cambrioleurs ont pu s’emparer des machines grâce à un outillage perfectionné : « Les échographes étaient enchaînés à des poteaux scellés mais ils ont pu les détacher grâce à du matériel de désincarcération qu’ils avaient volé aux pompiers. Sur l’un des sites, pour emporter deux échographes, ils ont mis six minutes », se désespère Stéphane Lager, directeur opérationnel de ces structures de radiologie au sein de la filiale imagerie du groupe Elsan, qui gère les centres cambriolés cette nuit-là. Ce phénomène n’est pas nouveau, rappelle-t-il : « Le groupe avait déjà été touché par une vague de cambriolages il y a trois ou quatre ans. »
L’Est et le Sud comme zones stratégiques
Les vols d’échographes se multiplient ces derniers mois. Ils ciblent aussi bien
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