Congrès de la SFNR

Le projet ICAN cherche comment détecter les patients éligibles à un traitement de l’anévrisme intracrânien

Lors de la conférence de presse du congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), le neuroradiologue Hubert Desal a présenté le projet français ICAN, qui recherche des marqueurs prédictifs du risque de rupture d’anévrisme intracrânien.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 02/04/19 à 7:00, mise à jour hier à 15:18 Lecture 2 min.

Au congrès de la SFNR, le neuroradiologue nantais Hubert Desal a présenté le réseau de recherche ICAN qui regroupe aujourd'hui 30 centres français. © C. F.

Environ 2 millions de Français auraient un anévrisme intracrânien (AIC). Les formes sporadiques sont les plus fréquentes et les formes familiales représentent entre 10 et 12 % cas. Mercredi 27 mars 2019, lors de la conférence de presse du congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), Hubert Desal, chef du service de neuroradiologie du CHU de Nantes (44), a souligné l’enjeu de santé publique que représente le traitement préventif de ces pathologies : « Des gens qui n’ont pas d’antécédents vont mourir brutalement ou être handicapés à cause d’une rupture d’anévrisme entre 40 et 60 ans », indique-t-il. Les neurologues interventionnels traitent les AIC par voie percutanée. La procédure consiste à faire cheminer un cathéter jusqu’au sac anévrismal. « Nous déposons des filaments de platine pour boucher cette hernie et faire en sorte que le sang circule dans les artères normales du cerveau sans provoquer d’irritation ou de fragilisation », décrit Hubert Desal.

Un pronostic aléatoir

Il vous reste 74% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

23 Juil

7:19

Des séquences 3D isovolumétriques pondérées en T1 et en T2 du cerveau et du corps, sont au minimum recommandées en IRM post-mortem, suite à une enquête menée entre juillet à novembre 2024, par le groupe de travail post-mortem de la Société européenne de radiologie pédiatrique.
22 Juil

16:00

L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

14:00

La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

7:30

Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR