Docteur Imago / Pourquoi parle-t-on autant de pertinence en ce moment ?
Hervé Leclet / Pour de nombreuses raisons. Les premières qui viennent à l'esprit sont d’ordre économique. Dans un rapport de 2016, la Cour des comptes dénonçait une « utilisation excessive des examens d'imagerie médicale », « une demande d'examens non maîtrisée », et évaluait à 30 % le taux d’actes non justifiés. Au Sénat, en 2017, Jean-Marie Vanlerenberghe enfonçait le clou en affirmant que 28 % des actes étaient considérés comme n’étant pas « pleinement justifiés ».
D. I. / Ces raisons économiques ne sont certainement pas celles qui motivent le plus les médecins…
H. L. / Les radiologues sont plus sensibles aux arguments de sécurité, en particulier ceux qui concernent la radioprotection des patients. Les examens d'imagerie sont la première source artificielle d’exposition de la population aux rayonnements ionisants et la maîtrise des doses délivrées aux patients est une priorité. Les inspections menées par l’Autori
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