L’IRM apporte encore ses lumières. Cette fois, elle éclaire le rôle du lithium dans le cerveau sur le traitement des troubles bipolaires. Une étude conduite par le CEA, l’Inserm, l’Institut Pasteur, la Fondation FondaMental, le CHU Henri-Mondor AP-HP et le CHU de Grenoble suggère que cette substance améliorerait la plasticité du cerveau et la communication entre les neurones dans le cortex frontal des patients. Les résultats ont été publiés dans Psychotherapy and Psychosomatics [1].
Un modèle mathématique qui analyse l’IRM de diffusion
L’objectif de l’étude était de vérifier l’hypothèse selon laquelle la densité dendritique serait plus élevée chez les patients bénéficiant d’une thérapie à base de lithium que chez ceux n’en bénéficiaient pas. Les chercheurs ont inclus 81 participants : 41 patients, 40 contrôles. Tous ont passé une IRM 3 T au centre Neurospin. Le modèle mathématique nommé « Neurite orientation dispersion and density imaging » (NODDI) a été utilisé pour analyser les données
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