Clones numériques

L’imagerie médicale participe à la recherche « in silico »

Plusieurs entreprises développent des outils informatiques pour planifier un traitement ou évaluer sa faisabilité. Ils font appel à des modèles virtuels personnalisés basés sur l'imagerie médicale du patient.

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Le 28/05/19 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 14:18 Lecture 2 min.

L’imagerie médicale et ses outils informatiques proposent une nouvelle forme de recherche et de planification de traitement. © Benjamin Bassereau

C’est l’adjectif que tout radiologue à la page doit connaître. In silico désigne une nouvelle forme de recherche et de planification de traitement, qui utilise des ordinateurs. Ce n’est ni in vivo - sur l’humain directement – ni in vitro – dans les tubes à essai et sur les fantômes -, mais bien à travers des programmes informatiques. Silico fait référence au silicium, un des composants essentiels des circuits intégrés.

Le jumeau numérique du cœur

En mars 2019, Siemens Healthineers a présenté un exemple de ce type de recherche au Congrès européen de radiologie, dans un espace aménagé pour l'occasion. L’entreprise allemande a développé un modèle personnalisé d’un organe à partir notamment de l’imagerie médicale des patients. Ce « jumeau numérique » (digital twin en anglais) est notamment à l’essai au CHU de Bordeaux (33), qui l’utilise pour évaluer de façon virtuelle une thérapie de resynchronisation cardiaque par la mise en place d’électrodes. Sur dix patients testés, le modèle en a exclu

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
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