Sous l’intitulé de « neurodroit », traduction du concept étasunien de neurolaw, un nouveau champ de recherche s’est ouvert pour étudier les transformations du droit sous l’effet de l’utilisation de l’imagerie cérébrale et de la montée en puissance des conceptions « neurodéterministes » [1]. Ces dernières semblent, en effet, gagner du terrain, assimilant la personne à l’individu « neurobiologique » selon le raisonnement suivant : les choix et les comportements humains sont des activités cognitives et le siège de la cognition est le cerveau. Dès lors, l’étude scientifique du cerveau est la plus à même de nous offrir des analyses pertinentes pour toutes les activités humaines. Ceci est résumé dans la formule « Je (le sujet, la personne ou l’individu) suis mon cerveau » [2-4].
De multiples applications juridiques
Cette approche se décline sur le terrain juridique de plusieurs manières : depuis la prise en considération de la maturité cérébrale pour déterminer la responsabilité des mineurs,
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