Jean-Michel Bartoli, chef de service à l’hôpital de la Timone, à Marseille (13), en est convaincu : l’imagerie doit passer d’un financement à l’activité à un financement à la valeur ajoutée. Il a évoqué cette transition le 4 juin 2019 lors d’une session des Journées francophones de radiologie de printemps, à Nîmes (30).
Le cercle vicieux de l’ONDAM
« Globalement, notre système de financement actuel est basé sur l’activité et le volume de GHS réalisés », rappelle-t-il. Or, « il y a une augmentation des dépenses de santé, continue et permanente, qui est incluse dans l’enveloppe de l’Objectif national de dépenses de l’assurance maladie (ONDAM). » D’après lui, ce système engendrerait un cercle vicieux « car quand nous augmentons notre activité, nos tutelles diminuent la valeur de nos actes ». Il estime que les radiologues pourraient entrevoir une valorisation de leur activité au niveau des séjours hospitaliers et de la classification commune des actes médicaux (CCAM). « Le problème, déplore-
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