Congrès SFIPP

« La radiopédiatrie est une spécialité en crise »

Lille accueillait les 13 et 14 septembre 2019 le congrès annuel de la Société francophone d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP). À cette occasion, Nathalie Boutry, chef du service d’imagerie de l’enfant au CHU de Lille, nous a parlé des enjeux dans cette spécialité, de la radioprotection au manque de médecins.

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Le 17/09/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 2 min.

Docteur Imago / Le programme scientifique du congrès 2019 de la SFIPP s’est concentré sur les cholestases néonatales, la patella, et les dysraphismes et dysostoses rachidiennes. Pourquoi ces thématiques ?

Nathalie Boutry / Les thèmes ont été déterminés en fonction des orateurs et des spécialités de chacun. La mienne est ciblée sur l’os pédiatrique. J’ai donc abordé le thème de l’instabilité fémoropatellaire. C’est quelque chose d’extrêmement fréquent en pédiatrie et cela peut se voir aussi bien sur la partie « fœtal malformatif » que sur la partie « adolescent sportif ». Cela permettait donc de couvrir un large éventail d’âges.

D. I. / Quels sont les principaux enjeux actuels en imagerie pédiatrique ?

N. B. / L’imagerie pédiatrique est une spécialité à part entière. L’enfant n’est pas un adulte miniature. Il y a des pathologies qui lui sont propres, dont certaines assez compliquées d’un point de vue malformatif, qui demandent une certaine expérience. Notre préoccupation majeure est auss

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Carla Ferrand

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