S’il y a un trait de caractère qui résume Liliane Réveillac, c’est bien la combativité. Passionnée par son métier, celle qui fut chef du service d’imagerie de l’hôpital de Figeac (46) pendant 20 ans a dû batailler pour trouver sa place, changer certaines habitudes et développer son activité, loin des grandes villes et de leurs CHU.
Un accueil peu hospitalier
À la fin des années soixante-dix, fraîchement débarquée de Marseille après ses études de médecine, elle arrive dans le Lot où une première bataille l’attend, avec le radiologue libéral local : « Je pourrais écrire un livre sur mon installation à Figeac, soupire-t-elle. À l’époque, en 1979, il n’y avait pas de médecin à temps plein à l’hôpital. C’était le radiologue privé qui y faisait des vacations. Alors quand je suis arrivée, il m’a mis des bâtons dans les roues. » Ce conflit n’entame pas sa détermination. Le directeur de l’établissement prend fait et cause pour la jeune radiologue et elle devient l’un des premiers médecins hospita
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