L’immunothérapie est la dernière grande avancée dans la prise en charge du cancer. Parmi les approches existantes, les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (immune checkpoint inhibitors, ICIs), sont les plus utilisés et développés, rappellent les auteurs d’un article paru dans European Radiology [1]. « Ces médicaments ont reçu des autorisations de mise sur le marché pour le mélanome et les cancers du poumon, de la vessie, des reins, de la tête et du cou, avec des réponses remarquables et durables chez certains patients », écrivent-ils.
RECIST ne suffisait plus
Outre leurs résultats, ces traitements, qui activent le système immunitaire et les lymphocytes T, ont aussi la particularité d’entraîner des modèles de réponse inhabituels à l’imagerie. Le phénomène de pseudoprogression de la maladie est ainsi plus prégnant en immunothérapie : chez 2 % à 10 % des patients, le fardeau tumoral s’accroît après le début du traitement, avant de diminuer. Parfois même, de nouvelles lésions appa
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