En cette matinée de février, le service de radiologie du Centre cardiologique du Nord (CNN) ne désemplit pas. Dans la salle d’attente, plusieurs patientes discutent de leur pathologie commune, le syndrome de congestion pelvienne. Certaines ont attendu des années avant d’être diagnostiquées et leur présence au CCN n’est pas un hasard. L’établissement de Saint-Denis s’est en effet forgé une expertise dans la prise en charge de cette pathologie veineuse.
Une pathologie protéiforme
Le radiologue interventionnel Quentin Sénéchal voit régulièrement passer des patientes en situation d’errance diagnostique : « Le syndrome de congestion pelvienne est mal connu, constate-t-il. Il peut avoir une expression au niveau des veines des membres inférieurs, sans forcément de varices, ou une expression gynécologique alors que ce n’est pas une pathologie gynécologique. » Le déclencheur est une insuffisance veineuse, le plus fréquemment au niveau de la veine ovarienne gauche. Au lieu de remonter vers le cœur
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