Pierre-Yves Brillet

À Bobigny : « L’organisation a fonctionné grâce à la solidarité entre les services »

Pour Pierre-Yves Brillet, chef du service d’imagerie de l’hôpital Avicenne - AP-HP à Bobigny (93), la crise du COVID-19 a mis en avant le rôle des sociétés savantes et de l’échographie au lit du patient, mais aussi la pénurie de manipulateurs en région parisienne.

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Le 22/05/20 à 7:00, mise à jour hier à 15:06 Lecture 4 min.

« L’épidémie est en train de s’essouffler et nous prévoyons de reprendre une activité normale, notamment en oncologie, tout en restant très vigilants sur l’éventualité d’une deuxième vague », déclare Pierre-Yves Brillet. D. R.

Docteur Imago / Comment a évolué l’organisation de votre service durant la crise du COVID ?

Pierre-Yves Brillet / Au plus fort de la vague épidémique, nous avions deux scanners dédiés COVID. Lorsque nous faisions 65 scanners par jour, 60 étaient COVID+. Nous avions obtenu l’autorisation de l’agence régionale de santé d’utiliser également le scanner de la gamma caméra de médecine nucléaire. Finalement, nous n’en avons pas eu besoin. Le scanner nous a servi comme examen de diagnostic précoce lors de la période de forte prévalence du virus. Nous avons ainsi pu fluidifier le circuit des urgences et faire du triage de patients. Les malades en détresse respiratoire étaient admis en réanimation sur la base d’un scanner. Aujourd’hui, cela n’a plus vraiment de sens car la prévalence a nettement chuté. La semaine dernière (semaine du 11 mai NDLR), nous avons eu trois cas COVID au scanner. Actuellement, il y a beaucoup de suspicions mais seulement quelques cas résiduels de cette première vague. Le

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Carla Ferrand

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