Docteur Imago / L’un des faits marquants de votre précédent mandat est la journée de grève du 23 mars 2017 contre la baisse des tarifs. Quel était le contexte de cette mobilisation ?
Jean-Philippe Masson / En 2017, lors des négociations sur les tarifs, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) nous a demandé de faire encore 300 millions d’euros d’économies. J’ai dit non. Nous sortions de 10 années d’efforts avec près d’un milliard d’euros de baisses. La CNAM a donc invoqué l’article 99, qui lui permettait de modifier le forfait technique en imagerie lourde de façon autoritaire, et supprimé le modificateur Z pour les actes de radiologie. En réaction, nous avons lancé un appel national à une journée de grève, à laquelle 90 % des cabinets ont participé. Ce coup de force a conduit la CNAM à rouvrir ses portes et, en 2018, nous avons pu négocier un nouveau protocole basé sur la pertinence et plus sur des baisses stupides et non justifiées. Nous sommes la première spécialité à avoir test
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