L’IRM multiparamétrique s’est fait une place de premier plan dans le diagnostic du cancer de la prostate : les associations européenne et américaine la recommandent aujourd’hui en première intention pour valider une suspicion de cancer de la prostate basée sur un dosage de PSA élevé ou un toucher rectal anormal chez les hommes qui n’ont jamais subi de biopsie. Dans une déclaration de consensus parue dans European Radiology, la Société européenne d’imagerie urogénitale (ESUR) et la section imagerie de l’association européenne d’urologie (ESUI) proposent une série de recommandations qui doivent garantir la qualité des acquisitions et des comptes rendus des examens et la compétence des radiologues qui les pratiquent [1]. Elles complètent la mise à jour récente de la classification PI-RADS vers sa version 2.0, qui a standardisé le compte rendu et établi un protocole d’acquisition uniforme.
Un consensus de 44 experts
Pour élaborer ces recommandations, les deux sociétés ont fait appel à 44 rad
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