Au plus fort de la pandémie de Covid-19, alors que les patients atteints de symptômes respiratoires se pressaient aux urgences, beaucoup d’hôpitaux ont employé le scanner thoracique pour orienter la prise en charge des malades, en attendant les résultats des tests virologiques. La Société française d’imagerie thoracique recommandait ainsi le scanner dès le 12 mars pour les patients ayant un diagnostic suspecté ou confirmé et des signes de gravité clinique relevant d'une prise en charge hospitalière. Elle estimait également que son usage « pouvait se concevoir chez des patients suspects avec comorbidités, en attente des résultats de PCR, ou bien en première ligne si les délais et disponibilité de PCR deviennent limitants ».
Une cohorte de 694 patients dans trois services d’urgences
Une étude menée par des radiologues des Hospices civils de Lyon (69) et publiée le 19 août dans European Radiology semble confirmer le bien-fondé de cette stratégie [1]. Ses auteurs ont comparé les résultats du
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