Pour Jean-Christophe Delesalle, radiologue libéral et secrétaire général de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), la question de la qualité et de la pertinence est particulièrement prégnante en téléradiologie. « C’est un exercice exigeant qui demande des process qualité encore plus développés qu’en présentiel », estimait-il le 5 novembre 2020, lors de la webconférence Docteur Imago sur l’imagerie à distance.
Une charte reconnue par le CNOM et la HAS…
Jean-Christophe Delesalle est l’un des rédacteurs de la charte de téléradiologie du Conseil national professionnel de radiologie et imagerie médicale (G4), qui définit un cadre pour les pratiques de l’imagerie à distance. La troisième version de ce document est parue en 2018, après celles de 2009 et 2015. Elle a reçu l’aval de l’Ordre des médecins. La Haute Autorité de santé en a repris les grands principes dans un guide de bonnes pratiques, et l’Afnor a intégré l’ensemble de son contenu dans son futur référentiel.

Discussion
2 commentaires
Commenter cet article-

Sébastien Novellastout à fait d'accord
La téléradiologie si elle n'est pas médicalement investie par les radiologues qui se contenteraient de rester prestataire, est une porte ouverte à la perte d'autonomie de notre profession à moyen terme.
Derrière le concept de facilité et de liberté apparente d'exercice se cache d'autres enjeux.
Proximité, pertinence, qualité: cela devrait rester des valeurs fortes pour ce type d'outil.
Il y a 5 ans
Signaler
-

Delcourla pertinence en imagerie est capitale/incontournable et hélas presque antinomique avec la teleradiologie réalisée dans divers contrées
Si le radiologue ne se positionne pas comme clinicien e.a en triant les examens afin de ne faire que ceux qui sont potentiellement utiles, il disparaitra très vite
Il y a 5 ans
Signaler
Commenter cet article