Le 3 décembre, le score O-RADS fut l’objet d’une session dédiée lors du congrès 2020 de la RSNA. Andrea Rockall, professeure de radiologie à l’Imperial College de Londres et vice-présidente du comité O-RADS MRI, est revenue sur les bénéfices de cette classification pour caractériser les masses ovariennes en IRM et déterminer leur risque de malignité. « L’échographie est la modalité de première intention pour l’évaluation des masses ovariennes annexielles, entame-t-elle. La plupart des lésions annexielles peuvent être catégorisée bénignes ou malignes avec certitude en échographie. Toutefois, 20 à 25 % des masses restent indéterminées. » C’est là que l’IRM intervient. En ajoutant les informations de l’IRM pour ces masses indéterminées, les radiologues peuvent améliorer le triage des patientes et les orienter vers la prise en charge la plus adaptée. « L’IRM peut notamment permettre de réduire la proportion de femmes qui subissent une chirurgie non appropriée », souligne Andrea Rockall.
Imagerie gynécologique
Le score O-RADS, outil déterminant pour la médecine personnalisée
Pour caractériser les masses ovariennes et évaluer leur risque de malignité, le score O-RADS IRM se révèle être un outil capital. Une session du RSNA 2020 a présenté les bénéfices de ce score pour orienter les patientes vers la prise en charge la plus adaptée;
Grâce au score O-RADS IRM, les radiologues peuvent améliorer le triage des patientes et les orienter vers la prise en charge la plus adaptée. capture d'écran RSNA 2020
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Auteurs
Carla Ferrand
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