Ce jeudi matin, à l’hôpital Roger-Salengro du CHU de Lille (59), une jeune patiente se présente à l’IRM pour un examen du protocole PSYMAC. Elle a 12 ans. Un peu gauche, toute frêle dans son jean déchiré aux genoux, elle écoute les instructions de Chloé Crinquette et Adrien Detombe, les deux manips qui l’installent sur la machine. L’examen anatomique et fonctionnel de son cerveau doit durer 50 minutes. « Les psychiatres ont la consigne de prévenir que c’est un examen long », explique le neuroradiologue Olivier Outteryck.
Une IRM dans les 15 jours
Les patients souffrant d’un premier épisode psychotique présentent des symptômes très variés qui peuvent associer hallucinations visuelles et/ou auditives, éléments délirants, désorganisation, dépression ou exaltation de l’humeur. « Face à ce tableau clinique très riche, il est parfois difficile d’écarter un certain nombre de diagnostics différentiels, d’où l’intérêt de l’imagerie comme outil supplémentaire », souligne le pédopsychiatre Renaud J
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