Accord CNAM-FNMR

« Certaines caisses régionales ne savaient même pas ce qu’était le plan CNAM-FNMR »

Dans le Pas-de-Calais, le radiologue Jean-Christophe Delesalle a mis en œuvre plusieurs actions de pertinence sur les produits de contraste et les examens d’imagerie. Si le premier volet a été facilement métabolisé, le second, en revanche, s’est heurté aux réalités du terrain.

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Le 28/01/21 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 3 min.

Selon le radiologue Jean-Christophe Delesalle, la consommation de produits de contraste a baissé « drastiquement » dans son centre imagerie (photo d'illustration). © C. F.

Secrétaire général de la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR), Jean-Christophe Delesalle n’a pas attendu pour mettre en place les recommandations de son syndicat en matière de pertinence. « J’ai organisé depuis plus de 15 ans des actions de pertinence auprès des formations médicales continues des correspondants de mon territoire », témoigne-t-il. Dans sa structure d’imagerie à Saint-Martin-Boulogne (62), la consommation de produits de contraste (PDC) a baissé « drastiquement », selon ses dires : « Sitôt le plan mis en œuvre en 2018, nous avons travaillé pour établir des bonnes pratiques en ce qui concerne les concentrations et les volumes », assure-t-il.

« Médicalement, c’est complètement justifié »

« En libéral, ce fut très facile à mettre en œuvre, poursuit-il. Pour le scanner, la concentration habituelle à 350 g d’iode est passée à 300. En volume, on est passé de 150 ml à 100 ml. Cela a nécessité une adaptation des constantes d’acquisition de nos scanners. » À ses yeux

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Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

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  1. DelesalleLa suite de mon interview : Quel avenir pour la pertinence ? Actuellement, coordonnateur pour les libéraux du groupe pertinence au sein du G4 créé suite à une sollicitation de la ministre de la santé précédente de janvier 2020, Jean-Christophe Delesalle devait plancher sur de nouveaux leviers de pertinence : politique sur les équipements lourds et les outils numériques, déploiement du DMP, renforcement de la place du radiologue dans le processus de demande d’examens, développement du guide du bon usage, élargissement de la formation des médecins demandeurs… Mais c’était sans compter sur le retournement de situation du maintien de l’article 99. « Vu le reniement de la parole de l’État qui n’a pas abrogé l’article 99 malgré l’engagement ministériel et le très large dépassement des objectifs économiques du plan, la confiance est rompue, déclare-t-il. Covid ou pas, la CNAM est manifestement de mauvaise foi en refusant de prendre en compte les efforts des radiologues libéraux en 2020 pourtant aussi très impactés par la crise sanitaire et en première ligne avec leur personnel pour sa prise charge. Dans le cadre du G4, nous avons précisé dans une lettre au nouveau ministre de la Santé, qu’en l’état actuel des choses, il nous semblait totalement déplacé de continuer dans la voie de l’amélioration de la pertinence. Pour rétablir la confiance, il faudra supprimer l’article 99. » Jean-Christophe Delesalle
    Il y a 3 ans

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