COVID-19

L’épidémie provoque un gouffre dans l’utilisation des produits de contraste

Le groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE a collecté des données sur l’usage des médicaments de ville en France durant l’épidémie de Covid-19. De mars à septembre 2020, l'utilisation de produits de contraste en scanner et IRM affiche un solde négatif considérable.

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Le 09/02/21 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:12 Lecture 2 min.

Au total, de la semaine 12 à 37 (16 mars au 13 septembre) l’écart entre le nombre observé et le nombre attendu est de - 505 065 délivrances de PDC iodé au scanner (photo d'illustration). © C. F.

L’épidémie de Covid-19 a donné un coup d’arrêt sans précédent à de nombreuses activités radiologiques. En témoigne le groupe EPI-PHARE, constitué par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui a publié en octobre 2020 une étude pharmaco-épidémiologique pour faire le bilan de l’utilisation des médicaments de ville en France de mars à septembre 2020.

Un « effondrement » de la consommation

« Cette étude confirme une très forte diminution de la délivrance et de l’utilisation de produits qui nécessitent une administration par un professionnel de santé. Cet effondrement de la consommation sur toute la période du confinement et après ne fait pas l’objet d’un rattrapage à ce jour », constate EPI-PHARE. Le rapport mentionne que, pour les produits destinés aux actes diagnostiques médicaux, la chute des délivrances pendant les 8 semaines de confinement a été suivie « par une très lente remontée à partir de la première semaine post-conf

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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