Frédérick Breittmayer

« Les jeunes ont envie de travailler en groupe et je peux les comprendre »

Les jeunes radiologues sont une denrée rare et les structures d'imagerie tentent de s'adapter à leurs attentes dans l'espoir de les attirer et de les fidéliser. Frédérick Breittmayer, radiologue libéral et responsable de la société Imagerie médicale de la Plaine de France (IMPF) en Seine-Saint-Denis, analyse les spécificités des jeunes radiologues et décrit les initiatives d'attractivité mises en place pour les recruter.

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Le 11/03/21 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 5 min.

« Notre ADN c’est d’offrir beaucoup de congés et je pense que c’est comme ça que nous avons recruté pas mal de jeunes et de nouveaux associés », explique le radiologue Frédérick Breittmayer. D. R.

Docteur Imago / Selon vous, en quoi les jeunes radiologues se distinguent-ils des générations précédentes dans leur façon d'exercer ?

Frédérick Breittmayer / Au cours de leurs études, internat et clinicat, les jeunes radiologues se sont surspécialisés. Je dirais qu'ils sont globalement moins polyvalents que les radiologues plus anciens et qu'ils ont parfois un peu de mal à sortir de leur zone de confort. Le premier écueil pour nous, c’est donc de trouver des gens polyvalents avec une surspécialité, à qui on donnera les moyens d’exprimer cette surspécialité s’ils le souhaitent. À côté de ça, il faut aussi assumer le quotidien et l’imagerie de proximité. C’est un peu un parallèle entre la médecine générale et la médecine spécialisée. On peut parler de radiologie générale et de radiologie spécialisée. En ville, nous avons besoin de radiologues qui puissent faire de la mammographie, de la radio standard, de l’échographie et des vacations de scanner et d'IRM tout venant, en particulier pour

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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23 Juil

16:51

Le congrès de la Cardiovascular and Interventional Radiological Society of Europe (CIRSE) 2025 se tiendra du 13 au 17 Septembre 2025 à l’International Convention Centre de Barcelone. Les inscriptions sont accessibles ici.

7:19

Des séquences 3D isovolumétriques pondérées en T1 et en T2 du cerveau et du corps, sont au minimum recommandées en IRM post-mortem, suite à une enquête menée entre juillet à novembre 2024, par le groupe de travail post-mortem de la Société européenne de radiologie pédiatrique.
22 Juil

16:00

L'intensité maximale du signal dans les images cliniques pondérées T1 est associée à des concentrations de gadolinium plus faibles avec le gadopiclénol qu'avec les autres produits gadolinés, quelle que soit l'intensité du champ (étude).

14:00

La Société européenne de radiologie pédiatrique publie ses recommandations sur le protocole clinique d'IRM post-mortem fœtale et néonatale. Au minimum, des séquences isovolumétriques 3D pondérées en T1 et T2 du cerveau et du corps doivent être réalisées (étude).

7:30

Dans une décision du 22 mai 2025, l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (UNCAM), modifie la liste des actes médicaux pris en charge. Parmi les changements : la prise en charge à 100 % d’un scanner thoracique pour le dépistage du cancer du poumon, et l’inscription provisoire d’actes de destruction de lésion de la prostate par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).
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