Portrait

Marie-Pierre Revel, la passion de l’hôpital

PU-PH spécialisée en imagerie thoracique et membre de la Société d'imagerie thoracique, Marie-Pierre Revel a été prise dans le maelström de la crise Covid. Une épreuve personnelle et un nouveau challenge professionnel qui ont changé son regard sur son métier.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 22/03/21 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 6 min.

De ses propres mots, Marie-Pierre Revel déclare éprouver « une passion pour l’hôpital », de par les liens qui s’y nouent avec les collègues, radiologues comme cliniciens. © C. F.

Marie-Pierre Revel l’assure : sa décision de devenir médecin lui est venue comme une fulgurance. « Je l’ai décidé sur un coup de tête, un matin en me brossant les dents quand j’étais en terminale, alors que j’étais inscrite à l’École des Chartes pour faire du grec et du latin », raconte-t-elle. Pourtant, en écoutant son parcours, on comprend que sa vocation trouve ses racines dans un inconscient lointain, ancré dans l’imaginaire familial et les souvenirs d’enfance : « Pour mes parents et mes grands-parents, le médecin de famille c’était un héros. Ça a dû m’influencer ! »

Choc culturel

Aujourd’hui PU-PH à l’hôpital Cochin - Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), la radiologue se définit comme un pur produit de l’ascenseur social : « Ma grand-mère était femme de ménage, ma mère institutrice et moi médecin. J’ai passé toute mon enfance et mon adolescence en Seine-Saint-Denis. Quand je me suis retrouvée en début de carrière à l'hôpital Necker, je suis passée du 93 au VIIe arrondiss

Il vous reste 88% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

03 Juin

16:31

Le centre hospitalier de Castelnaudary (11) a inauguré un nouveau scanner, annonce le site actu.fr.

13:26

L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection et l'agence régionale de santé Île-de-France ont autorisé l'institut Gustave-Roussy (94) à mener des essais cliniques de phase I en médecine nucléaire. Dans ce cadre, l'établissement annonce avoir traité une patiente atteinte d'un cancer du sein grâce à un nouveau radiopharmaceutique.

7:30

Un angioscanner de la tête au cou étendu à au moins 6 cm sous la carène trachéale peut améliorer la détection des thrombus cardio-aortiques sans perte de temps chez des personnes prises en charge pour une suspicion d'AVC aigu. Étude.
02 Juin

16:00

L'entreprise Advanced Accelerator Applications a retiré le 9 mai sa demande d'utilisation de Lutathera® (177Lu-DOTATATE) dans le traitement des adultes nouvellement diagnostiqués de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques, informe l'Agence européenne des médicaments (EMA). Lutathera® continue toutefois à être autorisé chez les adultes souffrant de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancratiques métastatiques ou non résécables qui ne répondent pas au traitement, conformément à la récente étude positive NETTER-2.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR