Nouvelles technologies

Ce qui marche bien et ce qui marche moins en intelligence artificielle

Dimanche 14 octobre, aux JFR 2018, un radiologue bordelais a présenté une revue d’études sur les applications concrètes de l’intelligence artificielle. Verdict : l’IA sera un assistant prometteur pour la détection et la prédiction des anomalies, à condition de lever certaines interrogations d’ordre technique.

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Le 17/10/18 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:20 Lecture 4 min.

Gaël Dournes, radiologue à l’hôpital Haut-Lévêque, de Bordeaux, a épluché la littérature scientifique sur les applications en intelligence artificielle. © J. H.

Savoir ce qu’est l’intelligence artificielle, c’est bien. Savoir à quoi elle sert, c’est encore mieux. Gaël Dournes, radiologue à l’hôpital Haut-Lévêque de Bordeaux, a épluché la littérature scientifique sur le sujet, et dressé l’inventaire des dispositifs qui fonctionnent, de ceux qui demandent encore un peu de travail et des autres. Il a présenté ses conclusions dimanche 14 octobre, aux Journées francophones de radiologie. « L’IA va arriver, c’est sûr. Il est important de comprendre ce qui se fait et d’avoir un regard critique sur les études dans ce domaine », a-t-il expliqué en préambule, en se désignant comme un béotien en la matière.

L’IA détecte bien les anomalies…

Au rayon des applications qui marchent, il classe celles qui détectent les anomalies. Elles sont déjà nombreuses et devraient s’installer rapidement en pratique quotidienne, juge-t-il. Exemple typique : l’évaluation de l’âge osseux à partir d’une radio du poignet. « Il n’y a qu’une seule image en 2D, c’est très simple. L

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

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  1. Dewispelaerechers collègues, il faut tout simplement envisager pour les plus jeunes de changer de métier. l'IA est bien supérieure à l'humain. Il faudra toujours fabriquer les examens : cela demandera beaucoup moins de radiologues. Heureusement qu'il reste la radiologie interventionnelle. Où l'homme/ la femme se sert de la machine. Mais n'est pas près d'être remplacé par elle :-)
    Il y a 7 ans

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