Publiée dans la revue Radiology du mois de juin, l’étude du CEA et de l’Université de Yamashi analyse le potentiel de l’IRM de diffusion pour fournir des estimations quantitative de la dureté des tissus sans utiliser de vibrations mécaniques chez des patients atteints de maladies hépatiques chroniques. « À partir des images d’élasticité obtenues par IRM de diffusion, il est possible de produire un nouveau type de contraste, simulant le passage d’ondes de cisaillement de n’importe quelle fréquence ou amplitude dans les tissus, sans les difficultés techniques de l’IRMe, révélant l’hétérogénéité de la structure des tissus, notamment dans les tumeurs », indique le CEA dans son communiqué.
Elastogramme virtuel du foie chez un patient atteint d'une fibrose de type 4 © CEA / Université de Yamashi
Des perspectives d’applications en cancérologie
Le texte scientifique précise que l’étude a été menée de janvier à avril 2016 sur 15 sujets d’une moyenne d’âge de 73 ans. L’élastographie par IRM et l’IRM de diffusion ont été réalisées à 3T. Les chercheurs concluent que « l’IRM de diffusion peut être convertie quantitativement en module de cisaillement sans utiliser de vibrations mécaniques pour fournir des informations sur le degré de fibrose hépatique ». Le CEA précise que des études sur l’élastographie virtuelle par IRM de diffusion sont en cours de validation pour d’autres pathologies, notamment sur les tumeurs du sein et de la prostate.
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