Durant la séance du 27 novembre du congrès de la RSNA consacrée à la radiologie d’urgence, Lindsay Griffin, radiologue à l’hôpital universitaire de Madison dans le Wisconsin (États-Unis), a présenté les résultats d’une étude qui visait à déterminer si les caractéristiques des patients adressés à l’IRM différaient de celles des patients adressés à l’angioscanner pour le diagnostic de l'embolie pulmonaire.
Un gold standard indétrônable?
« Depuis le milieu des années 2000, l’angioscanner est l’examen de référence pour le diagnostic de l’embolie pulmonaire, rappelle l’intervenante. On ne peut cependant pas ignorer ses risques potentiels : c’est un examen irradiant et il requiert l’utilisation de produit de contraste iodé. »
En ce qui concerne l’IRM, c’est l’exposition au gadolinium qui peut être considérée comme un désavantage. Pour le diagnostic de l’embolie pulmonaire, Lindsay Griffin cite les résultats d’une étude publiée en 2010 qui soulignait que l'angio-IRM devrait être envisagée « seul
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