Suivi des traitements

iRECIST et imRECIST plus précis pour évaluer la réponse aux immunothérapies

Élaborés pour l’évaluation radiologique de la réponse aux traitements du cancer par immunothérapie par inhibiteurs de points de contrôle immunitaires et par atezolizumab, les critères iRECIST et imRECIST prennent notamment en compte le phénomène de pseudoprogression.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 16/01/20 à 17:00, mise à jour aujourd'hui à 15:15 Lecture 2 min.

Pseudoprogression chez un patient de 65 ans atteint d'un carcinome pulmonaire et traité au nivolumab (anti-PD-1). La tomodensitométrie axiale de base a montré une masse pulmonaire dans le lobe supérieur droit avec des glandes surrénales normales. Lors d'un suivi à 38 semaines (FU), le médecin a constaté une bonne réduction de la taille de la masse pulmonaire, mais une nouvelle lésion est apparue dans la glande surrénale droite (flèche). Le patient a été maintenu sous le même traitement. Au suivi à 44 semaines, la masse surrénale droite a disparu, confirmant le diagnostic de pseudoprogression. © Dromain et coll.

L’immunothérapie est la dernière grande avancée dans la prise en charge du cancer. Parmi les approches existantes, les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires (immune checkpoint inhibitors, ICIs), sont les plus utilisés et développés, rappellent les auteurs d’un article paru dans European Radiology [1]. « Ces médicaments ont reçu des autorisations de mise sur le marché pour le mélanome et les cancers du poumon, de la vessie, des reins, de la tête et du cou, avec des réponses remarquables et durables chez certains patients », écrivent-ils.

RECIST ne suffisait plus

Outre leurs résultats, ces traitements, qui activent le système immunitaire et les lymphocytes T, ont aussi la particularité d’entraîner des modèles de réponse inhabituels à l’imagerie. Le phénomène de pseudoprogression de la maladie est ainsi plus prégnant en immunothérapie : chez 2 % à 10 % des patients, le fardeau tumoral s’accroît après le début du traitement, avant de diminuer. Parfois même, de nouvelles lésions appa

Il vous reste 72% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Dromain, C., Beigelman, C., Pozzessere, C. et coll., « Imaging of tumour response to immunotherapy », European Radiology Experimental, 2020, vol. 4, n° 2, 2020. DOI : 10.1186/s41747-019-0134-1.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

22 Août

13:10

L’IA est capable d’identifier un risque de cancer du sein sur certaines mammographies de dépistage, même lorsque les radiologues ne détectent rien, indique une étude rétrospective. Elle pourrait ainsi contribuer à améliorer la qualité du dépistage, concluent les auteurs.

8:41

L'Hôpital américain de Paris est devenu le premier établissement privé français à s'équiper d'un scanner à comptage photonique, le NAEOTOM Alpha.Pro® de Siemens Healthineers, indique un communiqué de presse. Seulement six exemplaires sont actuellement installés en France dans des centres hospitaliers.
21 Août

14:00

Ajouter l'évaluation de la calcification du cartilage costal par scanner améliore la prédiction basée sur le score calcique des maladies cardiovasculaires chez des patients atteints de diabète sucré ancien. Étude.

7:00

L'analyse des images de TEP-TDM révèle une incidence élevée d'ostéopénie et d'ostéoporose chez des patientes atteintes d'un cancer du sein âgées de moins de 65 ans (étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR