Congrès de la SIMS

La lombalgie entre pertinence et fausses croyances

Le congrès de la Société d'imagerie musculosquelettique s’est intéressé au rôle de l’imagerie dans le diagnostic de la lombalgie. Pour François Rannou, radiologue à l’hôpital Cochin, des prescriptions précises d’imagerie permettent d’établir un traitement précis et spécifique.

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Le 20/07/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:22 Lecture 2 min.

Selon François Rannou, « les fausses croyances du médecin sont les facteurs qui expliquent le plus le passage à la chronicité d'une lombalgie aiguë ». © C. F.

Le Société d’imagerie musculosquelettique (SIMS) a dédié son dernier congrès, les 22 et 23 juin 2018, à la colonne vertébrale. Lors de la séance matinale du 22 juin, François Rannou, radiologue au sein du pôle ostéoarticulaire de l’hôpital Cochin, à Paris, disserté sur le diagnostic des lombalgies sur un rachis non opéré.

Un diagnostic au cœur de la controverse

En introduction, ce praticien a lancé « un signal d’alarme » à la Haute Autorité de santé, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), et au ministère : « Aujourd’hui, grâce au discours lamentable de certains collègues qui répètent que l’examen clinique, l’imagerie et les infiltrations ne servent à rien, ce ne sont plus les médecins qui dirigent les groupes de réflexion sur ces pathologies mais les chiropracteurs, les ostéopathes et les étiopathes. » Difficile de ne pas voir dans ce coup de gueule une référence à l’accord conclu en avril entre la CNAM et la FNMR sur la pertinence des actes d’imagerie, qui fait du diagnostic de

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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