Imagerie médicolégale

La radiographie et le scanner complémentaires pour détecter et dater les fractures chez les enfants

Une session de l’ECR 2020 a porté sur la thématique de la maltraitance infantile. Dans ce domaine, l’imagerie médicolégale permet d’apporter des informations essentielles. Pour examiner les fractures, le scanner et la radiographie se complètent selon les cas.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 31/08/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 14:10 Lecture 2 min.

Lors d'une session de l'ECR 2020, Rick van Rijn a comparé l'apport de la radiographie et du scanner pour détecter les fractures chez les enfants. capture d'écran ECR 2020

Le 18 juillet, une session du Congrès européen de radiologie s’est intéressée au rôle clé de l’imagerie dans le diagnostic de la maltraitance infantile. Rick van Rijn, professeur d’imagerie médicolégale et radiologue à l’hôpital universitaire d’Amsterdam (Pays-Bas), s’est interrogé sur le choix à faire lorsqu’il s’agit d’examiner des lésions du squelette chez l’enfant : « Faut-il utiliser le scanner ou la radiographie ? »

L'apport de la reconstruction 3D

Une étude britannique parue en 2020 dans la revue European Radiology s’est posé la question au sujet des lésions du crâne [1]. Les auteurs ont cherché à évaluer si le scanner avec reconstruction 3D pouvait remplacer les radiographies du crâne dans un contexte de suspicion de maltraitance infantile. Le scanner a permis de détecter l’intégralité des 21 cas de fracture du crâne passés en revue. En revanche, la radiographie en a manqué 2.

VPP et VPN parfaites

En analysant les images de scanner avec et sans reconstruction 3D, les auteurs de l’é

Il vous reste 68% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Bibliographie

  1. Martin A., Paddock M., Johns C. S. et coll., « Avoiding skull radiographs in infants with suspected inflicted injury who also undergo hean CT: « a no-brainer ? », European Radiology, 2020, vol. 30, p. 1480 – 1487. DOI : 10.1007/s00330-019-06579-w.
  2. Shelmerdine S. C., Langan D., Hutchinson J. C. et coll., « Chest radiographes versus CT for the detection of rib fractures in children (DRIFT): a diagnostic accuracy observational study », The Lancet Child & Adolescent Health, novembre 2018, vol. 2, n° 11, p. 802-811. DOI : 10.1016/S2352-4642(18)30274-8.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR