Recherche en neuro-imagerie

Le CNRS affûte ses outils d’IA pour l’imagerie de la SEP

Le Laboratoire bordelais de recherche en informatique (LaBRI) développe des solutions d’apprentissage profond pour l’imagerie de la sclérose en plaques. Après la détection automatique des lésions, les chercheurs travaillent sur la prédiction du score de sévérité de la maladie.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 28/06/22 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 3 min.

Les solutions de deep learning développées par le laboratoire LaBRI pour la SEP sont accessibles sur la plateforme en ligne volBrain. © LaBRI/VolBrain

À Bordeaux, une équipe du CNRS menée par Pierrick Coupé s’intéresse aux problématiques de la sclérose en plaques (SEP) et perfectionne ses outils d’apprentissage profond (deep learning) pour la neuro-imagerie. Reda Abdellah Kamraoui, doctorant au Laboratoire bordelais de recherche en informatique (LaBRI), travaille sur l’automatisation de la segmentation des lésions de SEP et l’extraction de biomarqueurs : « L’automatisation de ces tâches permet de faciliter le travail des neuroradiologues et de leur faire gagner du temps, souligne-t-il. Le suivi des patients atteints de SEP est important pour vérifier que le traitement fonctionne. Avoir des biomarqueurs tels que les volumes lésionnels ou le nombre de nouvelles lésions permet de suivre l’évolution de la maladie. »

Développer des modèles plus performants

Les solutions existantes se basent sur des techniques d’apprentissage qui manquent parfois de précision et ne sont pas généralisables sur des données qui n’ont pas été vues lors de l’entr

Il vous reste 76% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).

11:20

Des tendances à la hausse des taux d’incidence des cancers du sein ont été observés pour presque tous les groupes d’âge parmi les femmes de 20 à 49 ans. Dans une analyse, des radiologues ont suggéré qu’Il est essentiel de mieux connaître le nombre croissant de cas, afin de permettre un diagnostic plus précoce et de réduire la mortalité et la morbidité.

7:31

Docteur Imago

GRATUIT
VOIR