Dépistage du cancer du sein

Le couple prometteur de la mammographie biénergie et de la radiomique

Une nouvelle technique développée à Chicago améliorerait la valeur prédictive positive d’une mammographie de dépistage de 32 % à près de 50 %, pour une augmentation d'environ 10 % de la dose reçue.

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Le 08/01/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 14:12 Lecture 1 min.

Images d'une femme de 53 ans atteinte d'un cancer invasif (catégorie 4 du Breast Imaging Reporting and Data System, catégorie 4, avec une densité mammaire de catégorie C) sans (à gauche) et avec (à droite) délimitations par le radiologue et par le système informatique (lignes continues et pointillées, respectivement). D. R.

Ils espèrent rendre plus précis le dépistage du cancer du sein. Des chercheurs de l’université de Chicago (États-Unis) travaillent sur une technique qui combine la biénergie et les radiomiques en mammographie. D’après l’article qu’ils publient dans Radiology [1], elle offre des résultats prometteurs en matière de valeur prédictive positive et de taux de recours à la biopsie.

Signature biologique des tumeurs

Karen Drukker, PhD, professeure agrégée de recherche au département de radiologie de l'université de Chicago, et ses collègues ont travaillé sur l’imagerie du sein à trois compartiments (3CB). Le principe : mesurer la composition de l'eau, des lipides et des tissus protéiques dans l'ensemble du sein. Cette technique pourrait fournir une signature biologique pour une tumeur. Par exemple, plus d'eau dans les tissus tumoraux pourrait indiquer l'angiogenèse ou la production de nouveaux vaisseaux sanguins, signe avant-coureur d'un cancer.

Mammographies biénergie

L’étude a inclus les mammogra

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Auteurs

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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Bibliographie

  1. Drukker K., Giger M. L., Joe B. N. et coll., « Combined Benefit of Quantitative Three-Compartment Breast Image Analysis and Mammography Radiomics in the Classification of Breast Masses in a Clinical Data Set », Radiology. Publié en ligne le 11 décembre 2018. DOI : https://doi.org/10.1148/radiol.2018180608

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