ECR 2018

Le potentiel de l’imagerie pour la compréhension des pathologies psychiatriques

La psychoradiologie a fait l’objet d’une session dédiée lors du Congrès européen de radiologie. De nombreux intervenants ont présenté les bénéfices de l’imagerie médicale pour la compréhension et la détection des pathologies psychiatriques.

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Le 30/03/18 à 7:00, mise à jour hier à 15:21 Lecture 2 min.

Pour le psychiatre Frank Padberg, l’imagerie a le potentiel pour contribuer de manière essentielle au diagnostic différentiel des pathologies psychiatriques. © C. F.

Grâce à la psychoradiologie, les psychiatres, radiologues et neurologues espèrent mieux comprendre les mécanismes des troubles neuropsychiatriques, comme la dépression et la schizophrénie. Une séance du Congrès européen de radiologie (ECR), qui s’est tenu à Vienne du 28 février au 3 mars 2018, fut l’occasion d’explorer quelques pistes qui pourraient faire progresser les techniques d’imagerie.

Un impact médico-économique non négligeable

Les troubles neuropsychiatriques sont un enjeu de santé publique. Leur impact économique est important, rappelle Frank Padberg, professeur de psychiatrie à l’université Ludwig-Maximilian de Munich (Allemagne). « Les pathologies comme la dépression, la schizophrénie et les troubles bipolaires représentent un poids économique global de 207 milliards d’euros par an dans 30 pays européens. En comparaison, les maladies cardiovasculaires représentent un budget de 169 milliards d’euros à l’échelle de l’Union européenne », précise-t-il.

Imagerie et psychiatrie, un

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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