Environ 2 millions de Français auraient un anévrisme intracrânien (AIC). Les formes sporadiques sont les plus fréquentes et les formes familiales représentent entre 10 et 12 % cas. Mercredi 27 mars 2019, lors de la conférence de presse du congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), Hubert Desal, chef du service de neuroradiologie du CHU de Nantes (44), a souligné l’enjeu de santé publique que représente le traitement préventif de ces pathologies : « Des gens qui n’ont pas d’antécédents vont mourir brutalement ou être handicapés à cause d’une rupture d’anévrisme entre 40 et 60 ans », indique-t-il. Les neurologues interventionnels traitent les AIC par voie percutanée. La procédure consiste à faire cheminer un cathéter jusqu’au sac anévrismal. « Nous déposons des filaments de platine pour boucher cette hernie et faire en sorte que le sang circule dans les artères normales du cerveau sans provoquer d’irritation ou de fragilisation », décrit Hubert Desal.
Congrès de la SFNR
Le projet ICAN cherche comment détecter les patients éligibles à un traitement de l’anévrisme intracrânien
Lors de la conférence de presse du congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), le neuroradiologue Hubert Desal a présenté le projet français ICAN, qui recherche des marqueurs prédictifs du risque de rupture d’anévrisme intracrânien.
Au congrès de la SFNR, le neuroradiologue nantais Hubert Desal a présenté le réseau de recherche ICAN qui regroupe aujourd'hui 30 centres français. © C. F.
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Auteurs
Carla Ferrand
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