Sécurité

« Le projet Safecare doit protéger les personnes et les systèmes de santé des attaques physiques et cyber »

Philippe Tourron est responsable de la sécurité des systèmes d'Information et délégué adjoint à la protection des données personnelles à l’Assistance publique - Hôpitaux de Marseille. Il est en charge du projet européen de protection des données de santé et des personnes baptisé Safecare.

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Le 14/11/18 à 12:00, mise à jour aujourd'hui à 15:20 Lecture 1 min.

« Nous nous donnons trois ans au total pour préparer Safecare », annonce Philippe Tourron. D. R.

Docteur Imago / En quoi consiste le projet Safecare ?

Philippe Tourron / Il répond à un appel à projet lancé par l’Union européenne. Son objectif est d’uniformiser le modèle de sécurité des services de santé pour protéger les personnes et les systèmes de santé des attaques, aussi bien physiques que « cyber » (il s’agira par exemple de mettre en place un système d’analyse et de détection d’éventuels programmes malveillants dans les images médicales, les dossiers des patients ou les mails, NDLR). Pour le mener à bien, l’AP-HM s’est associée à un consortium européen de 21 membres. Ils appartiennent à différents domaines : des acteurs de terrain, capables de définir leurs besoins, aux industriels qui peuvent concevoir les outils, en passant par les scientifiques, qui se chargent de créer ces outils.

D. I. / Pourquoi mettre en place ce genre d’outil ?

P. T. / Parce qu’il n’en existe aucun à l’heure actuelle. Aujourd’hui, un établissement de santé, par exemple, est confronté à différentes me

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Sihem Boultif

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