Docteur Imago / Pourquoi le Comité interdisciplinaire de recherche et de travail sur les agents de contraste en imagerie (CIRTACI) de la Société française de radiologie (SFR) a-t-il mis à jour sa fiche « rein et produits de contraste » ?
Olivier Clément / La précédente fiche était très ancienne – au moins 10 ans - et les connaissances scientifiques ont évolué. Ce nouveau document reprend en français la plus grande partie des recommandations publiées en 2018 par le comité de sécurité des produits de contraste de la Société européenne d’imagerie urogénitale (ESUR). Elles sont beaucoup plus souples puisqu’elles abaissent à 30 ml/min/1,73 m2 au lieu de 45 le débit de filtration glomérulaire en dessous duquel il est considéré comme risqué pour le rein d’administrer du produit de contraste iodé.
D. I. / Pourquoi avoir abaissé ce seuil ?
O. C. / Le risque d’insuffisance rénale aiguë après injection de PDC iodé était surévalué, basé sur des études anciennes et des principes d’il y a 30 ans. À l’é
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