Radioprotection

Le scanner ultra low dose supplante la radiographie à Nîmes

Des équipes du CHU de Nîmes ont développé une technique de scanner qui permet de réaliser des examens à une dose proche d'une radiographie standard. Les modalités ont déjà été substituées pour certaines indications.

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Le 21/05/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 3 min.

En imagerie thoracique, le scanner ULD permettrait de diagnostiquer la Covid-19 de la même façon qu’avec un scanner classique (photo d'illustration). D. R.

Au CHU de Nîmes (30), radiologues et physiciens médicaux comptent bien changer la donne en imagerie scanographique grâce à trois lettres : ULD pour Ultra Low Dose. « ULD Project est une initiative qui s’inscrit dans une réflexion globale sur la gestion du risque du patient en radiologie, initiée au CHU de Nîmes dans le service d’imagerie médicale du Pr Jean-Paul Beregi. Cela concerne notamment l’exposition aux rayons X. Ce que nous voulons, c’est exposer au minimum les patients en « cassant » les doses », explique le Dr Julien Frandon, radiologue au sein de l’établissement nîmois.

Exploiter les logiciels de reconstruction

L’objectif est de mettre à contribution des algorithmes de reconstruction pour générer une image scanographique de qualité diagnostique avec une dose proche d'un examen radiographique standard. « Pour un scanner thoracique ULD, le produit dose longueur (PDL) se situe entre 10 et 15 mGy.cm. Pour un scanner du rachis lombaire ou du bassin, cette valeur est comprise entre

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Notes

L'article a été modifié le 25 mai 2021 à la demande des intervenants.

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Hamard A., Greffier J., Bastide S. et coll., « Ultra-low-dose CT versus radiographs for minor spine and pelvis trauma: a Bayesian analysis of accuracy », European Radiology, avril 2021, vol. 31, n° 4, p. 2621-2633. DOI : 10.1007/s00330-020-07304-8.

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