Éthique et cybersécurité

« Les autorités de régulation doivent répondre aux défis de l’IA »

Pour les signataires d’un article paru dans Insights into Imaging, les outils d’intelligence artificielle basés sur l’apprentissage profond en imagerie soulèvent des questions éthiques, de cybersécurité et de responsabilité auxquelles les mécanismes de régulation actuels, en Europe et aux États-Unis, ont du mal à répondre.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 25/09/18 à 7:00, mise à jour hier à 14:21 Lecture 3 min.

L’utilisation de l’IA pose des défis « qui ne dépendent pas des médecins mais des gouvernements et autorités de régulations », estiment les auteurs d'un article paru dans Insights into Imaging. D. R.

« Il faut de toute urgence une politique de gouvernance de l’intelligence artificielle en médecine et en radiologie », lance un groupe de radiologues italiens dans la revue Insights into Imaging [1]. D’après Filippo Pesapane et ses confrères, l’utilisation de l’IA, en particulier des systèmes basés sur l’apprentissage profond, pose en effet des défis « qui ne dépendent pas des médecins mais des gouvernements et autorités de régulations ».

Une IA pourrait reproduire les biais humains

Certains sont d’ordre éthique, par exemple l’inquiétude selon laquelle un algorithme pourrait reproduire les biais des humains lors d’une prise de décision, sans que ses utilisateurs n’en aient conscience, parce que ces biais seraient inscrits dans les données qu’utilisent les algorithmes. De la même manière, un algorithme conçu pour prédire les résultats d’un traitement pourrait se trouver biaisé par l’absence d’études génétiques sur certaines populations. Certains outils pourraient en outre être programmés

Il vous reste 76% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Pesapane F., Volonté C., Codari M., « Artificial intelligence as a medical device in radiology : ethical and regulatory issues in Europe and the United States », Insights into Imaging, 15 août 2018. https://link.springer.com/article/10.1007/s13244-018-0645-y. Site consulté le 24 septembre 2018.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR