Des chercheurs de l’université de Toronto ont utilisé l’imagerie médicale pour évaluer la récupération des sportifs après une commotion cérébrale. L'objectif de cette étude, publiée dans le revue Nature, était de déterminer si des différences de structure et de fonction cérébrale étaient toujours présentes quand les athlètes retournaient sur le terrain.
Des risques de déficiences cognitives
Les scientifiques notent que les personnes qui ont des antécédents de commotion cérébrale présentent un risque de nouvelle blessure, ainsi qu’un risque accru de dépression et de déficience cognitive. « La décision médicale du retour au jeu après une commotion cérébrale repose principalement sur des symptômes autodéclarés, avec une autorisation médicale accordée une fois que l'athlète est asymptomatique suite à un protocole d'exercice gradué, indiquent les auteurs en introduction. Cependant, on ignore actuellement comment les marqueurs objectifs de la structure et de la fonction du cerveau sont liés à
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