ultra basse dose

Les points forts et les points faibles du tout scanner thoracique aux urgences

Le 11 octobre, une session sur les pathologies thoraciques en urgence aux JFR 2021 donnait la parole au radiologue Mickaël Ohana pour un retour d'expérience des urgences du Nouvel hôpital civil de Strasbourg, où le scanner thoracique a totalement remplacé la radiographie pulmonaire. La transition montre de nombreux bénéfices, mais également des écueils en termes de charge et de flux de travail.

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Le 14/10/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:09 Lecture 3 min.

« Pour la suspicion de pneumopathie au SAU, on voit que le scanner thoracique a une supériorité indiscutable par rapport à la radiographie », constate le radiologue strasbourgeois Mickaël Ohana. © C. F.

Depuis près de deux ans, le service des urgences du Nouvel hôpital civil du CHU de Strasbourg (67) a substitué la radiographie pulmonaire par le scanner thoracique. Le radiologue Mickaël Ohana a profité des JFR 2021 pour présenter un retour d’expérience de cette organisation pour la prise en charge des pneumopathies. Il rapporte notamment que le remplacement de toutes les radiographies par un scanner s’est traduit par une augmentation de la charge de travail : « Cela correspond à entre 5 et 15 scanners supplémentaires par jour, repartis de manière aléatoire au cours des 24 heures avec un afflux qui reste gérable mais uniquement car nous avions la chance d’avoir une machine dédiée aux urgences. »

Du temps en plus à consacrer au scanner

En matière d’organisation et de flux de travail, le temps de réalisation d’un scanner ultra low dose (ULD) est identique à celui d’un scanner classique, soit 5 à 15 minutes de temps paramédical. « Une radiographie prenait 1 à 5 minutes », précise Mickaël Oh

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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