Aide à la décision

L’essor des nouveaux biomarqueurs en imagerie médicale

Les progrès techniques, et notamment le développement de l’intelligence artificielle, ont stimulé le développement de nouveaux biomarqueurs en imagerie médicale. Lors d’une session des JFR 2020, trois spécialistes ont décrit leurs principes, leur fonctionnement, leurs apports mais aussi leurs limitations, en invitant les radiologues à les utiliser en connaissance de cause.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 21/01/21 à 16:00, mise à jour hier à 14:13 Lecture 5 min.

« Le biomarqueur doit être discriminant, quantitatif, c’est-à-dire mesurable objectivement, et, dans le cas de l’imagerie, extrait de l’image », indique Antoine Ianessi. capture d'écran JFR 2020

Avec le développement des logiciels d’aide au diagnostic, les biomarqueurs d’imagerie jouent un rôle de plus en plus important dans le travail des radiologues. Samedi 3 octobre 2020, une session des Journées francophones de radiologie (JFR) 2020 a détaillé le principe et le fonctionnement de ces outils.

Une caractéristique biologique objective

Un biomarqueur est une caractéristique biologique objective, qui mesure un état physiologique, pathologique, ou la réponse à un traitement. C’est une information qui permet de vérifier et formuler des hypothèses diagnostiques, a d’abord rappelé Antoine Iannessi, radiologue au centre Antoine-Lacassagne, à Nice (06). « Cette information doit être discriminante, quantitative, c’est-à-dire mesurable objectivement, et, dans le cas de l’imagerie, extraite de l’image. On parle alors de biomarqueur d’imagerie quantitative », poursuit-il. Un biomarqueur discriminant améliore le signal sensoriel fourni par l’image et facilite le processus décisionnel du radi

Il vous reste 87% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Berenguer R., del Rosario Pastor-Juan M., Canales Vázquez et coll., « Radiomics of CT features may be nonreproductible and redundant: Influence of CT acquisition parameters », Radiology, août 2018, vol. 288, n° 2, p. 407-415. DOI : 10.1148/radiol.2018172361
  2. Rodriguez-Ruiz A., Krupinski E., Mordang J.-J. et coll., « Detection of Breast cancer with mammography: Effects of an artificial intelligence support system », Radiology, 2019, vol. 290, n° 2. DOI : 10.1148/radiol.2018181371.
  3. Pacilè S., Lopez J., Chone P. et coll., « Improving breast cancer detection accuracy of mammography with the concurrent use of an artificial intelligence tool », Radiology : Artificial Intelligence, novembre 2020, vol. 2, n° 6. DOI : 10.1148/ryai.2020190208.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

19 Déc

15:09

Face à l'adoption du PLFSS par l'Assemblée national le 16 décembre dernier, les syndicats de médecins appellent à une mobilisation générale de la médecine libérale début janvier et à une grande manifestation à Paris, le samedi 10 janvier pour dénoncer des mesures qu'ils jugent dangereuses pour le système de santé et la santé des citoyens.

13:14

La radiomique hypothalamique combinée à des caractéristiques cliniques offre une approche exploratoire prometteuse pour prédire l’apnée obstructive du sommeil (AOS), indique une étude dont les résultats mettent en lumière le potentiel de la radiomique pour identifier les changements hypothalamiques associés à l’AOS.

7:08

La biopsie pulmonaire guidée par scanner assistée par laser améliore le succès de la première ponction, l’efficacité de la procédure et la sécurité par rapport à l’approche conventionnelle, indique une étude parue dans Radiography. Toutefois, ces résultats nécessitent une confirmation par des essais contrôlés randomisés multicentriques plus larges.
18 Déc

15:12

Les thérapies ciblées moléculaires occupent une place croissante en oncologie, notamment avec l’émergence de la nectine-4, un antigène tumoral surexprimé dans plusieurs cancers et particulièrement pertinent dans le carcinome urothélial. Une revue parue dans JNM synthétise les avancées récentes en théranostique moléculaire ciblant la nectine-4, en mettant en évidence le développement de radiotraceurs spécifiques offrant des performances diagnostiques comparables ou supérieures aux méthodes d’imagerie standard.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR