Laurence Rocher

« L’imagerie de l’homme hypofertile est encore une discipline de niche »

Le 10 octobre, un cours d'intérêt général des JFR 2021 sera consacré au rôle de l’imagerie dans l’exploration de l’hypofertilité masculine. Laurence Rocher, cheffe du service d’imagerie médicale de l’hôpital Antoine-Béclère, met son expertise au service de la démystification de cette discipline.

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Le 10/10/21 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:11 Lecture 3 min.

Dans l'exploration de l'hypofertilité, les hommes sont souvent moins considérés que les femmes et sont rarement examinés, constate la radiologue Laurence Rocher. © C. F.

Docteur Imago / Quelle est la modalité d’imagerie la plus utilisée pour explorer l’hypofertilité masculine ?

Laurence Rocher / La modalité la plus utilisée est l’échographie, qui a l’avantage d’être peu chère et assez facile d’accès. Dans l’imagerie de l’homme hypofertile, on s’intéresse en premier lieu à l’échographie des testicules et du scrotum, et en second lieu aux voies génitales profondes, prostate et vésicules séminales. Il peut y avoir des anomalies des voies génitales profondes qui expliquent ou accompagnent une hypofertilité.

D. I. / Quelle est la place de l’IRM ?

L. R. / L’IRM n’est pas utilisée en routine. Elle peut être utilisée quand on a un problème sur la caractérisation de lésions testiculaires qui peuvent être en lien avec l’hypofertilité. En recherche clinique, l’imagerie de diffusion montre un apport pour séparer les patients qui présentent une azoospermie, soit due à un obstacle, soit à un problème de fabrication.

D. I. / Que recherche-t-on en échographie ?

L. R. / On

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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