Au congrès de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), les sessions « essentials » abordaient en une heure plusieurs questions liées à une surspécialité, une modalité ou une technique. Lundi 30 novembre, l’une d’entre elles s’est dédiée à l’imagerie thoracique.
Les pièges de l’embolie au scanner
Premier intervenant, James Ravenel, médecin radiologue spécialisé dans l'imagerie thoracique au centre Charleston Radiologist, en Caroline du Sud, a détaillé l'intérêt de l'imagerie scanographique pour poser un diagnostic d'embolie pulmonaire. « Le scanner est efficace à 83 % dans ce cas précis. Cependant, dans 17 % des cas, il crée de faux positifs. » Par ailleurs, souligne-t-il, « augmenter le nombre de cas détectés augmente aussi de fait les complications comme celles liées à la coagulation ». En raison de ce risque, il recommande d'éviter le surdiagnostic et la multiplication des examens d'imagerie en posant des règles de prise de décision clinique. « Cela peut passer par un arbre déc
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