Ultra-bas champ

L’IRM à 0,055 T teste son potentiel en imagerie cérébrale

Des chercheurs hongkongais ont développé un prototype d’IRM à ultra bas champ et à bas coût pour l’imagerie cérébrale, qui utilise l’apprentissage profond pour réduire les interférences électromagnétiques. Ils espèrent que cette technologie pourra améliorer l’accès à l’IRM dans les pays à faibles et moyens revenus.

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Le 24/02/22 à 8:00, mise à jour hier à 15:14 Lecture 3 min.

Les chercheurs ont implanté et optimisé les protocoles les plus utilisés en IRM cérébrale : la pondération T1, la pondération T2, l’imagerie FLAIR et l’imagerie pondérée en diffusion. Liu Y. et coll., Nature Communications

La « fourchette » de puissance de l’IRM continue de s’étendre. Alors que l’aimant 11,7 teslas (T) du centre Neurospin, à Saclay (91), produit ses premières images, des chercheurs partout dans le monde explorent le potentiel des appareils à ultra-bas champ magnétique. Une équipe de l’université de Hong Kong présente ainsi dans la revue Nature Communication un prototype d’appareil mobile de champ magnétique 0,055 T destiné à l’imagerie cérébrale [1].

Pas besoin de protection contre les champs magnétiques

La machine exploite un aimant permanent à double pôle ouvert et construit en alliage samarium-cobalt, avec une ouverture frontale de 29 cm de haut de 70 cm de profondeur pour accueillir les épaules et le thorax du patient. Elle fonctionne sur une prise standard de courant alternatif. L’un des avantages de cette faible puissance, soulignent les concepteurs, est qu’elle permet d’éviter une coûteuse installation de protection contre les champs magnétiques.

L’apprentissage profond contre les in

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Liu Y., Leong A. T. L., Zhao Y. et coll., « A low-cost and shielding free ultra-low-field brain MRI scanner », Nature Communications, 2021, vol. 12, n° 7238. DOI : 10.1038/s41467-021-27317-1

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