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L’IRM fait évoluer la prise en charge du cancer de la prostate

Les nouvelles recommandations de l’Association française d’urologie (AFU) sur la prise en charge du cancer de la prostate confortent le rôle de l’IRM dans la stratégie diagnostique et la réduction des biopsies.

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Le 05/02/21 à 16:00, mise à jour hier à 15:12 Lecture 3 min.

Les recommandations 2020-2022 de l'AFU introduisent la possibilité d'éviter la biopsie chez les patients qui ont une IRM normale et une densité du PSA faible (photo d'illustration). D. R.

L’IRM cimente sa place dans la prise en charge du cancer de la prostate. Dans ses nouvelles recommandations, parues fin 2020, l’Association française d’urologie en fait l’ « examen d’imagerie de référence du cancer localisé […] recommandée avant la réalisation de biopsies prostatiques ». L’AFU base cette position sur une revue systématique de la littérature de 2018 à 2020. Dans ses précédentes préconisations, en 2018, elle recommandait déjà l’IRM pour mieux sélectionner les patients éligibles à une biopsie.

Décision partagée

Aujourd’hui, l’IRM reste incontournable, mais la stratégie diagnostique a quelque peu évolué. « Ce qui change, c’est que l’on introduit la possibilité chez les patients qui ont une IRM normale et une densité du PSA faible de ne pas faire de biopsie, explique l’urologue Guillaume Ploussard, membre du comité de cancérologie de l’AFU. Aujourd’hui, l’IRM a une place plus importante pour éviter des biopsies inutiles. » Les nouvelles recommandations mentionnent en effet « 

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Modalité d’imagerie

IRM

Mots-clés

cancer de la prostate

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