Une IRM cérébrale à 3 T sans agent de contraste pourrait aussi bien faire l’affaire pour suivre la progression de la sclérose en plaques (SEP), affirme une équipe de chercheurs de l’université technique de Munich, en Allemagne, sur la base d’une étude rétrospective décrite en mars 2019 dans Radiology [1].
507 IRM de suivi analysées rétrospectivement
Benedikt Wiestler et ses confrères ont travaillé sur les dossiers de 359 patients atteints de SEP, qui avaient passé au moins deux examens sur l’IRM 3 T de leur établissement. Grâce à une technique de soustraction développée par leurs soins [2], ils ont extrait des images issues de séquences sans rehaussement de contraste DIR et FLAIR et des images réalisées après injection de PDC (gadoterate méglumine) pondérées en T1. Sur chacun de ces trois types d’image, deux neuroradiologues ont cherché les lésions nouvelles ou en progression entre deux examens successifs. L’étude a porté sur 507 images de suivi au total.
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