Les 18 et 19 juin, la société d’imagerie musculosquelettique (SIMS) organisait ses 47es journées thématiques sur le thème « Muscles et fascias ». Lors de la séance dédiée aux muscles et fascias traumatiques, Henri Guerini, radiologue au centre d’imagerie Léonard-de-Vinci et à l’hôpital Cochin, à Paris, s’est interrogé sur la capacité de l’IRM musculaire à prédire la reprise du jeu chez les sportifs de haut niveau.
Des classifications non corrélées à la reprise du jeu
« Il existe presque 30 classifications basées sur l’IRM publiées depuis 1990. La plupart ne sont pas corrélées à la reprise du jeu, constate-t-il. Elles concernent de multiples localisations avec des critères totalement différents en fonction de chaque groupe musculaire. » L’intervenant cite notamment la classification établie par Philippe Peetrons pour l’échographie des lésions musculaires, ensuite modifiée pour l’IRM. Elle comprend 4 grades :
grade 0 = pas d’anomalie ;
grade 1 = œdème sans atteinte architecturale des fibres
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