Intelligence artificielle en IRM

« Nous espérons surpasser la biopsie pour l’évaluation des gliomes »

Paul Dequidt, vainqueur de l’édition 2021 du concours Ma thèse en 180 secondes, travaille sur une intelligence artificielle (IA) capable d’améliorer le diagnostic des gliomes en IRM, en collaboration avec les radiologues, et d’épargner aux patients une biopsie invasive.

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Le 01/09/21 à 15:00, mise à jour hier à 14:07 Lecture 2 min.

« Nous proposons d’utiliser l’IRM dans toutes ses capacités pour obtenir une biopsie virtuelle, en combinant les informations anatomiques, de diffusion, de perfusion et de spectroscopie RMN », explique Paul Dequidt. D. R.

Docteur Imago / Vous êtes le lauréat du concours Ma thèse en 180 secondes, organisé par la Conférence des présidents d’université et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) CNRS. En quoi consiste votre thèse ?

Paul Dequidt / Ma thèse porte sur la classification automatique du grade du gliome. Les gliomes sont des tumeurs cérébrales qui évoluent du stade de bas grades (grades I et II) en hauts grades (grades III et IV). Les bas grades touchent principalement le jeune adulte et peuvent rester asymptomatiques pendant plusieurs années. Le basculement en haut grade est soudain et s'accompagne pour le patient de symptômes lourds, avec une durée de survie moyenne de deux ans. Le but de ma thèse est de développer une intelligence artificielle capable d'analyser les images IRM pour assister le radiologue dans son diagnostic : identifier le grade actuel, afin d'anticiper le basculement en haut grade. J’ai mené mes recherches dans le cadre du laboratoire commun I3M, entité regroupan

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Albane Cousin

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