IRM 7 T

« On peut désormais observer des petits noyaux du tronc cérébral »

L’institut du cerveau inaugurait le 25 novembre 2024 à Paris sa nouvelle IRM 7 T MAGNETOM Terra.X, de Siemens Healthineers. Ce nouvel appareil permettra de développer la recherche en imagerie cérébrale à très haute résolution. Stéphane Lehéricy, responsable scientifique de la plateforme d’imagerie, nous en dit plus.

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Le 13/03/25 à 15:00, mise à jour le 14/03/25 à 10:29 Lecture 4 min.

« On pourra observer et quantifier des lésions cérébrales dans des petites structures qui échappaient jusque-là aux appareils IRM de plus faible champ. » © JP PARIENTE

Docteur Imago / Pourquoi avoir installé une IRM 7 T au sein de l’institut du cerveau (ICM) ?
Stéphane Lehéricy / L’objectif est de mieux comprendre la physiopathologie des maladies neurologiques, le fonctionnement du cerveau normal, et de développer de nouveaux biomarqueurs qui pourraient permettre d’améliorer le diagnostic et le pronostic des maladies du cerveau ou de tester de nouvelles thérapeutiques. On pourra observer et quantifier des lésions cérébrales dans des petites structures qui échappaient jusque-là aux appareils IRM de plus faible champ, grâce à une meilleure résolution spatiale. Quelles sont les maladies dans lesquelles il y a un problème au niveau de la régulation du sodium ? À quel endroit y en a-t-il plus ou moins ? Ce sont autant de questions auxquelles nous n’avons pas les réponses à l’heure actuelle.
D. I. / Quels sont les bénéfices en imagerie du champ magnétique 7 T ?
S. L. / Les appareils IRM en France ont un champ magnétique généralement de 1,5 T et 3 T. L’a

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Solenn Duplessy

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