Ultra-haut champ

Six IRM 7 T en France avec des applications cliniques possibles en neuroradiologie

Lors des JFR 2024, une session a mis en lumière le potentiel clinique de l'IRM 7 T en neuroradiologie. Malgré les défis techniques, les perspectives d'application en routine sont prometteuses, notamment pour l’épilepsie et la sclérose en plaques.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 06/10/24 à 9:00, mise à jour le 06/10/24 à 12:30 Lecture 4 min.

Plusieurs solutions existent aux limites de l'IRM 7 T, d'après Jean-Philippe Ranjeva. Par exemple, il suggère de remplacer certaines séquences écho de spin par des séquences écho de gradient pour limiter le SAR. © Benjamin Bassereau

« Convaincre de la pertinence de l’utilisation de ces machines dans un flux clinique […], sans méconnaître les précautions liées au ultra-haut champ. » Voilà l’objectif annoncé par Rémy Guillevin, responsable de la plateforme 7 T de Poitiers (86) et modérateur de la session intitulée « l’IRM 7 T en neuroradiologie : de la théorie à la pratique clinique » des JFR 2024. Elle s’est déroulée le 4 octobre 2024.

Deux appareils en cours d’installation

Jean-Philippe Ranjeva, professeur de neurosciences à l’université Aix-Marseille et responsable de l'équipe système nerveux central au Centre de résonance magnétique biologique et médicale (CRMBM) de Marseille, a évoqué le parc des IRM 7 T installées, qui ne cesse d'augmenter : « Il y en a un peu plus de 100 dans le monde, une quarantaine en Europe et, en France, quatre qui sont opérationnelles (Saclay, Poitiers, Marseille et Paris) et deux en cours d’installation à Lille et à Lyon. »

Meilleur signal sur bruit

Après cet inventaire, il est rev

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Opheim G., Van Der Kolk A., Markenroth Bloch K. et al, « 7 T Epilepsy Task Force Consensus Recommendations on the Use of 7 T MRI in Clinical Practice », Neurology, février 2021, vol 96, no 7, p. 327‑341. DOI : 10.1212/WNL.0000000000011413.
  2. Hangel G., Kasprian G., Chambers S. et al, « Implementation of a 7 T Epilepsy Task Force Consensus Imaging Protocol for Routine Presurgical Epilepsy Work-up: Effect on Diagnostic Yield and Lesion Delineation », Journal of Neurology, février 2024, vol. 271, no 2, p. 804‑818. DOI : 10.1007/s00415-023-11988-5.
  3. Madsen M. A. J., Wiggermann V., Bramow S. et al, « Imaging Cortical Multiple Sclerosis Lesions with Ultra-High Field MRI », NeuroImage: Clinical, 2021, vol 32, n° 102847. DOI : 10.1016/j.nicl.2021.102847.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

15 Juil

16:00

Un « potentiel prometteur » des modèles de langages dans les classifications radiologiques. Selon une étude parue le 7 juillet, ces modèles ont montré une justesse dans la classification générale des fractures, mais des limites de classifications détaillées confirme le besoin de validation par les professionnels de santé avant une véritable utilisation.

13:54

PANCANAI, un modèle d’intelligence artificielle, montre une haute sensibilité dans la détection du cancer du pancréas sur les scanners, dans une large étude rétrospective de cohorte, publiée dans la revue Investigate Radiology.

7:30

En Australie et Nouvelle Zélande, les radiologues en imagerie oncologique préfèrent utiliser des rapports structurés sans terminologies pré-écrite. Selon une étude publiée dans JMIRO, l’utilisation des rapports plus structuré est plus importante dans les pays ou la pratique de l'imagerie oncologique est plus importante et le personnel mieux formé.
11 Juil

17:17

D'après un nouvelle étude menée par une équipe germano-américaine et publié par European Journal of Radiology, la réussite de la mise en place de l'IA nécessite une organisation solide et une équipe de surveillance aguerri pour superviser l'évolution, le déploiement et la maintenance continue des algorithmes.

16:13

Selon une étude publiée dans Academic Radiology, des QCM générés par ChatGPT comme outil de renforcement des connaissances ont obtenu des taux de réussite très proche de ceux de radiologues expérimentés. Malgré une qualité jugée assez proche, une partie des étudiants ont reconnu les QCM écrits par des radiologues.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR