Imagerie médicolégale

Quelle imagerie en coupes pour les soupçons de maltraitance ?

Une session du Congrès européen de radiologie s’est intéressée à l’utilisation de l’imagerie lourde pour la recherche des signes de maltraitance chez les enfants. Secondaires pour l’analyse de l’abdomen et du rachis, le scanner et l’IRM sont au premier plan pour le diagnostic, la confirmation et la surveillance des lésions intracrâniennes.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 30/08/22 à 15:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 4 min.

Les lésions abdominales associées aux mauvais traitements sont toutefois mal recherchées en imagerie et il n’existe pas de guidelines claires, constate Rick van Rijn. Capture d'écran ECR 2022

Mercredi 13 juillet 2022, une session du Congrès européen de radiologie a abordé la question de l’imagerie des maltraitances infantiles. Rick R. van Rijn, radiologue, a présenté les guidelines que suivent son département de radiologie et médecine nucléaire de la faculté de médecine d’Amsterdam et le Netherland Forensic Institute pour l’utilisation du scanner et de l’IRM dans la recherche de signes de violences chez les jeunes enfants.

Le scanner cérébral obligatoire avant un an

La procédure suit un parcours « tête, abdomen, squelette ». « Chez les enfants de moins de 4 ans, 21 % à 33 % des traumatismes crâniens sont infligés », souligne l’intervenant. « En présence d’un enfant de moins de 7 mois avec un hématome sous-dural dont la cause n’est pas bien identifiée, vous devez envisager la maltraitance dans vos diagnostics différentiels. » Pour les explorations intracrâniennes, Rick van Rijn et ses confrères se réfèrent aux recommandations du Royal College or Radiologists et de la Society a

Il vous reste 85% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Lane W. G., Dubowitz H., Langenberg P. et coll., « Epidemiology of abusive abdominal trauma hospitalizations in United States children », Child Abuse Neglect, février 2012, vol. 36, n° 2, p. 142-148. DOI : 10.1016/j.chiabu.2011.09.010.
  2. Van Schuppen J., Olthof D. C., Wilde J. C. H. et coll., « Diagnostic accuracy of a step-up imaging strategy in pediatric patients with blunt abdominal trauma », European Journal of Radiology, vol. 83, n° 1, p. 206-211. DOI : 10.1016/j.ejrad.2013.09.024.
  3. Martin A., Paddock M., Johns C. S. et coll., « Avoiding skull radiographs in infants with suspected inflicted injury who also undergo head CT: « a no-brainer ? », European Radiology, mars 2020, vol. 30, n° 3, p. 1480-1487. DOI : 10.1007/s00330-019-06579-w.
  4. Perez-Rossello J. M., Connolly S. A., Newton A. W. et coll., « Whole-body MRI in suspected infant abuse », septembre 2010, vol. 195, n° 3, p. 744-750. DOI : 10.2214/ajr.09.3364

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

21 Fév

13:40

Selon une étude publiée dans Radiology, un algorithme d’apprentissage profond disponible dans le commerce peut permettre des examens IRM de l’épaule de bonne qualité en sept minutes.

7:37

Le parlement a adopté définitivement le budget 2025 de la Sécurité sociale ce 17 février. Il prévoit une hausse des dépenses d’Assurance maladie de 3,4 %, pour atteindre un montant de 265 milliards d’euros.
20 Fév

16:01

L’imagerie des paramètres d’atténuation par ultrasons peut être utilisée pour le dépistage clinique afin d’évaluer la prévalence de la MASLD chez les patients en surpoids ou obèses et de suivre de manière dynamique la progression de la maladie, conclut une étude publiée dans Clinical radiology.

13:31

Le modèle de langage appelé Axpert démontre un potentiel de marquage automatique de l’entérocolite nécrosante sur les comptes-rendus de radiographie abdominale infantile. Cette méthode de marquage peut ainsi servir de cadre pour d’autres modalités d’imagerie et maladies chez les enfants, et les maladies rares chez l’adulte, suggère une étude publiée dans JAMIA Open.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR