Interventionnel

Une équipe suisse expérimente l’IRM 3T pour l’infiltration lombaire

Depuis fin 2017, l’hôpital de Thônex, en Suisse, pratique des infiltrations lombaires sous IRM 3 T. D’après ses promoteurs, et malgré un accès limité au patient, cette technique se présente comme une alternative prometteuse à la fluoroscopie et au fluoroscanner.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 01/06/18 à 15:00, mise à jour hier à 15:20 Lecture 2 min.

« L'IRM offre excellent contraste des tissus mous et une qualité d’image correcte pour un temps d’apnée. Elle n'irradie pas et permet de faire plusieurs plans », explique Alex Stockli, manipulateur. © C. F.

À l’hôpital des Trois-Chêne de Thônex, en Suisse, l’infiltration lombaire se fait sous IRM 3 T. Vendredi 11 mai, lors du dernier Congrès suisse de radiologie 1, Alex Stockli, manipulateur au sein de l’établissement, a décrit cette technique, ses avantages et ses inconvénients.

Une technique alternative

En pratique courante, les infiltrations lombaires ont lieu sous IRM ouverte, avec un système d’imagerie en temps réel et un écran de contrôle dans la salle d’examen. « Ces conditions offrent un bon accès au patient et un bon contrôle de l’aiguille », explique l’intervenant. L’équipe suisse a cependant voulu tester une alternative : « Notre défi est de rendre ce geste praticable sur une IRM 3 T fermée, avec un accès au patient limité et des images par intermittence. À chaque fois que nous voudrons faire des images du patient, il faudra qu’il soit dans l’aimant. Pour intervenir sur l’aiguille, il faudra le sortir du tunnel. »

Un positionnement inversé

Dans cette procédure, le positionnement du

Il vous reste 73% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR