Interventionnel

Une équipe suisse expérimente l’IRM 3T pour l’infiltration lombaire

Depuis fin 2017, l’hôpital de Thônex, en Suisse, pratique des infiltrations lombaires sous IRM 3 T. D’après ses promoteurs, et malgré un accès limité au patient, cette technique se présente comme une alternative prometteuse à la fluoroscopie et au fluoroscanner.

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Le 01/06/18 à 15:00, mise à jour hier à 14:22 Lecture 2 min.

« L'IRM offre excellent contraste des tissus mous et une qualité d’image correcte pour un temps d’apnée. Elle n'irradie pas et permet de faire plusieurs plans », explique Alex Stockli, manipulateur. © C. F.

À l’hôpital des Trois-Chêne de Thônex, en Suisse, l’infiltration lombaire se fait sous IRM 3 T. Vendredi 11 mai, lors du dernier Congrès suisse de radiologie 1, Alex Stockli, manipulateur au sein de l’établissement, a décrit cette technique, ses avantages et ses inconvénients.

Une technique alternative

En pratique courante, les infiltrations lombaires ont lieu sous IRM ouverte, avec un système d’imagerie en temps réel et un écran de contrôle dans la salle d’examen. « Ces conditions offrent un bon accès au patient et un bon contrôle de l’aiguille », explique l’intervenant. L’équipe suisse a cependant voulu tester une alternative : « Notre défi est de rendre ce geste praticable sur une IRM 3 T fermée, avec un accès au patient limité et des images par intermittence. À chaque fois que nous voudrons faire des images du patient, il faudra qu’il soit dans l’aimant. Pour intervenir sur l’aiguille, il faudra le sortir du tunnel. »

Un positionnement inversé

Dans cette procédure, le positionnement du

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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